Une enfance dictée par les autres
Clara Schmit a longtemps suivi un parcours de vie dicté par les autres, avant de suivre le sien. Enfant, Clara n’a jamais trouvé la force intérieure de s’opposer à sa famille. École, loisirs, passions, Clara suivait les envies de ses parents pour ne pas les décevoir, alors même que son cœur l’appelait ailleurs.
“J’étais une enfant très sérieuse dès le début avec l’envie de faire plaisir à mes parents.”
La pratique du théâtre, rêve enfoui depuis petite, n’était pas une option pour ses parents. Après son Bac, le père de Clara lui propose de s’orienter vers des études de Droit, domaine sérieux et plein d’avenir. Comme à son habitude, Clara n’ose pas dire non, et y va, alors qu’elle sait, au fond d’elle, que ce n’est pas pour elle.
“Il faut que tu fasses quelque chose de sérieux qui tienne la route.”
Une carrière par dépit dans le Droit
“Dès les premiers cours, je me suis dit que ça n’allait pas coller avec ce que j’avais envie de faire.”
Dès les premiers cours, Clara a la confirmation que le Droit ne l’intéresse pas, mais elle continue, malgré tout, à travailler avec acharnement. Barreau, école d’avocat, 1ère expérience en Cabinet, tout s’enchaîne rapidement sans que Clara ne parvienne à dire Non.
Mais un jour, le mal-être est trop grand. Elle commence à glisser doucement, et perd pied. Boule au ventre le dimanche soir, et angoisse à l’idée de retourner au travail, ses proches ne la reconnaissent plus. C’en était trop.
“Je commençais à pleurer pour un oui, pour un non, à être très négative envers mon entourage.”
Un changement à 180 degrés
“Ce qui m’a attiré dans le parcours Chance, c’est l’aspect 100% digital.”
Clara décide de reprendre son destin en main et commence le parcours Chance. De son bilan de compétences ressort un nouvel horizon professionnel. Clara, qui voulait tout plaquer et “faire un changement à 180 degrés” prend conscience avec l’aide de sa coach Chance qu’un pas de côté est possible, sans forcément tout mettre à la poubelle.
“Aujourd’hui, je passe 3 jours sur 5 dans mon cabinet et deux jours partagés entre théâtre et beaux-arts.”
Nous avons pu financer cette vidéo grâce à Chance.
Par Myriam Amossé.
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