Chers déviateurs, chers déviatrices,
Notre présence sur le salon « Nouvelle vie Pro » nous a permis de rencontrer nombre d’entre vous. Et franchement, c’était un bon moment. Un bon moment parce que nous avons reçu tellement d’encouragements que nous en sommes sortis gonflés à bloc. Beaucoup d’entre vous ont souhaité intégrer notre Club du Changement de Vie. Mais aussi parce que quelques-uns ont pris le temps de nous adresser quelques critiques, notamment sur notre ligne éditoriale.
Des critiques utiles, qui ont renforcé notre volonté de recentrer notre positionnement éditorial vers plus de sincérité. Les histoires de changements de vie génèrent souvent des stéréotypes un peu tartes. Il nous est arrivé d’en relayer sur nos réseaux.
Or, les changements de vie sont des processus complexes, sérieux, parfois difficiles qui peuvent rencontrer l’échec et générer une grande frustration. Ils méritent toute l’exigence éditoriale possible. Alors, s’il nous faudra parfois diffuser quelques contenus issus de nos partenaires parce qu’ils sont notre principale source de financement et qu’il faut bien payer nos journalistes, nous avons entrepris de refondre certains éléments de notre ligne éditoriale.
Nous poursuivrons nos témoignages historiques, bien sûr. Ils sont une source inépuisable d’inspiration et ce sont eux qui ont fait le succès de notre média. Mais nous allons demander, de temps en temps, à des experts de les décortiquer, d’en analyser les points forts afin que nous puissions en comprendre les ressorts et en tirer plus facilement des enseignements.
C’est dans cette même optique que nous avons produit les premiers témoignages de notre série « 3 ans après ». Ils sont l’occasion de retrouver ceux dont les projets nous avaient tant enthousiasmés et de voir s’ils sont parvenus à leurs fins, quelles épreuves ils ont dû surmonter, d’écouter les enseignements qu’ils ont tirés… tout ceci afin de nous nourrir de leurs expériences.
Nous repartons en kiosque !
Autre grande décision : nous repartons en kiosque ! Le recul qu’offrait le format papier à notre réflexion nous manquait, mais l’envolée des prix du papier du fait des désordres géopolitiques mondiaux ne nous a pas permis de soutenir un effort financier que nous avions décidé de réaliser seuls et sans annonceur. Gloups.
Les prix se sont maintenant assagis. On vous en dira un peu plus sur ce magazine lors de notre prochaine newsletter. Et on a décidé d’accueillir des annonceurs (ce qui nous évitera quelques sueurs froides). Si vous en connaissez, et bien c’est le moment de nous connecter !
En attendant, si vous ne l’avez pas encore commandé, le premier numéro de notre magazine est ici, à un prix très réduit, même si son contenu n’a pas pris une ride : la preuve, voici un article qui en est issu. Merci à ceux qui nous soutiennent en le commandant, cela nous aide beaucoup.
Deux nouvelles histoires à découvrir !
Nous achevons cet édito avec les deux dernières histoires que nous avons publiées :
- L’histoire d’Enguerrand qui rêvait de donner à l’art une place plus importante dans sa vie et qui, après plusieurs réalisations artistiques importantes, est revenu à son métier d’origine le cœur plein de bons souvenirs. Cet exemple illustre parfaitement le cas de beaucoup d’entre nous qui, sans changer de vie définitivement, s’offrent une parenthèse passionnelle avant de reprendre le cours de leur carrière.
- Les lumières de Marielle Barbe sur le phénomène déjà bien installé du slashing. C’est l’avis d’expert de la semaine.
À la semaine prochaine avec de nouvelles bonnes nouvelles !
Par Laurent Moisson, co-fondateur du média Les Déviations.
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Quête de sens, changement de vie.