« Il n’y avait aucune reconnaissance. J’ai vrillé, je me demandais pourquoi j’étais là. ».
S’engager pour des causes plus grandes qu’elle, voilà ce qui a porté Anna à devenir infirmière il y a 10 ans. De la réanimation à la transplantation en passant par la pédopsychiatrie, elle passe une décennie à l’hôpital au service des patients ; 10 ans d’horaires décalés, de gardes à rallonge, de congés sacrifiés pour être à la hauteur de sa mission.
« Il n’y avait aucune reconnaissance. J’ai vrillé, je me demandais pourquoi j’étais là. ». Anna veut changer mais en restant fidèle à ses fondamentaux, sa passion pour le bien commun, les politiques publiques et les solutions pour mieux vivre en société.
Un master en éthique du soin ? Pourquoi pas mais ça coûte cher. Du développement web ? Intéressant. Non, ce sera une formation pour devenir data analyst !
Le lien avec la santé publique ? Limpide, comme l’explique dans son témoignage Anna qui a profité du parcours Chance pour « aller au bout des choses, rencontrer des professionnels », et consolider son projet.
Anna nous montre comment faire des connexions entre ses valeurs, son tempérament et la réalité, génère du sens quel que soit le métier que l’on choisit !
*Cette vidéo a été réalisée en partenariat avec Chance. Merci à eux de participer au financement de nos vidéos.
Les phrases fortes de la vidéo d’Anna Roy :
- “Cela avait du sens d’être infirmière. Je rentre dans une école, et là j’ai une révélation incroyable : je suis pour la première fois à ma place.”
- “Je comprends ce que l’on demande de moi, je me reconnais dans le discours”.
- “Il y a des techniques, des lois, il faut rentrer dans un cadre.”
- “Il faut avoir ça en soi. plus tard, je me rendrai compte que c’est un bourrage de crâne, c’est comme cela qu’ils nous font rester à l’hôpital.”
- “Je commence ma carrière dans la pédopsychiatrie. J’aime beaucoup puis je dois changer de service et j’atterris en transplantation hépatique. (…) Je tiens et je m’épanouis. Mon prochain challenge, c’est d’aller en réa, là où j’ai échoué pendant mes études.”
- “2016, la réa ! Super ! Le coeur de l’hôpital, c’est là où tout se passe !”
- “Au bout de deux ans, je commence à ne plus dormir. Je me dis : il faut que tu fasses autre chose”
- “Je ne sais rien faire de mes mains, je n’ai pas de passion”
- “A un moment, je lis un article sur le développement web, un métier d’avenir où les femmes sont peu nombreuses.”
- Ce côté data analyst me permet de rentrer par la petite porte, pas d’être chercheur mais celle qui va bosser avec le chercheur.”
- “Je me renseigne, et je découvre le parcours Chance.” (…) On me dit alors ton projet est lourd de sens. Chance m’a permis de valider ce projet qui n’était pas lunaire.”
- “Je suis encore dans un truc où j’ai l’impression que c’est encore plus fort que moi, à chaque fois. Et c’est ça qui a du sens pour moi.”
