Nadalette La Fonta : rêver sous la tempête

Nadalette La Fonta

« J’ai la chance d’avoir une force vitale telle, que même quand je me prends un coup sur la tête, j’arrive à me relever peu après, tellement forte est mon envie de vivre ».

Conférencière et auteure, Nadalette La Fonta est à l’origine du manifeste : Nos tempêtes sont à la hauteur de nos rêves aux Éditions Guy Trédaniel. Elle y raconte son enfance, sa brillante carrière de femme d’affaires, son accident opératoire et son handicap. La résilience est le maître mot de son ouvrage qui transparaît à chacune des pages de son livre. Nadalette La Fonta nous prouve surtout que tout est possible quand on continue à se battre et à y croire. 

« J’étais prise en étau entre le « ça n’existe pas » et « ça existe », pendant un certain temps ».

LD : En 2014, vous avez eu un accident opératoire. À votre réveil, les médecins vous ont annoncé ceci : « Tu es paraplégique, ta moelle épinière est lésée, tu ne remarcheras plus ». Quelle a été votre première réaction ?

Nadalette La Fonta : J’étais sidérée. Une réaction assez normale lorsqu’on reçoit un grand choc et qu’on se prend un mur. La sidération c’est un état où on a entendu une vérité, on sait pertinemment qu’elle nous concerne. Mais en même temps, une partie de notre cerveau reste dans le déni et refuse l’information. Je ne comprenais pas bien ce qui m’arrivait donc, je n’étais pas catastrophée. À ce moment-là, je me disais que ce n’était pas possible et que ça ne pouvait pas m’arriver. Je me suis rassurée en me persuadant que je n’avais pas dû bien entendre. J’étais prise en étau entre le « ça n’existe pas » et « ça existe », pendant un certain temps.

LD : Avant cet accident opératoire, vous étiez une femme hyperactive, vous avez travaillé dans de grandes entreprises. Vous dites « d’actrice de ma vie, je suis passée à spectatrice ». À quel point votre incapacité physique et psychique vous a meurtrie, freinée ?

Nadalette La Fonta : La perte des deux a été difficile. Le bas de mon corps était totalement inerte et insensible. C’était très perturbant. J’étais dans un tel état de choc et de fatigue que mon cerveau aussi ne fonctionnait plus. Je n’avais plus la capacité de le nourrir, j’étais bien trop fatiguée. Puis, il y a eu le choc de ne plus pouvoir rien accéder par moi-même même. J’avais la possibilité d’atteindre que ce que mes mains pouvaient atteindre à partir d’un fauteuil roulant. Mon périmètre de liberté n’était pas extrêmement étendu. J’étais en perte totale d’autonomie et complètement dépendante. On me levait. On me transportait du lit au fauteuil et du fauteuil à une table de verticalisation. Ça a été l’épreuve la plus fondamentale sur un plan transformationnel.

« Avant, j’étais une femme hyperactive et toujours pressée, je n’avais jamais de temps. Avec cet accident, c’était la première fois que j’en avais, c’était même lui mon maître ».

LD : Avez-vous eu des doutes concernant la récupération de vos capacités cognitives et physiques ? Est-ce que vous vous déjà êtes dit : « Plus jamais, je ne remarcherai ».

Nadalette La Fonta : Je n’avais aucune certitude concernant la récupération de mes capacités cognitives et physiques. Pour autant, j’ai toujours eu la « foi » et l’intime certitude que je ne pouvais pas rester comme ça. J’allais forcément retrouver ma verticalité, en partie et mes capacités intellectuelles. Ces croyances et un puissant désir de vivre m’ont soutenus, même si, je n’avais aucune assurance concrète de guérison.

LD : Vous expliquez au début de votre ouvrage que ce sont les nombreux sévices que vous avez infligés à votre corps qui vous ont conduit à vous faire opérer.  Quel est le rapport que vous avez avec votre corps aujourd’hui ?

Nadalette La Fonta : Indéniablement, cet accident a été une leçon. Après celui-ci, il n’était plus question de vivre à 300 à l’heure. Plus question d’être multitâche comme je l’avais été avec excès. Avant, je gérais tout, pour tout le monde et sans m’écouter. Aujourd’hui, je n’ai plus les mêmes capacités du fait de mon handicap mais également à cause de mon âge. J’ai acquis une certaine sagesse. De fait, je suis obligée d’être raisonnable. Comme, je l’ai été, il y a huit ans quand je me suis rendu compte que de toute façon, ce projet de remarcher et de reprendre toutes mes capacités n’allait pas se faire en un jour.

Avant, j’étais une femme hyperactive et toujours pressée, je n’avais jamais de temps. Avec cet accident, c’était la première fois que j’en avais, c’était même lui mon maître. Par voie de conséquence, il allait falloir accepter tout cela et surtout vivre de façon beaucoup plus bienveillante dans le respect de moi-même, de mon corps en arrêtant de prendre des risques excessifs.

« C’est l’envie de vivre qui dès le départ m’a amené à traverser cette épreuve différemment ».

LD : Qu’est-ce qui vous a donné la force de surmonter cette terrible épreuve ?

Nadalette La Fonta : C’est l’envie de vivre qui dès le départ m’a amené à traverser cette épreuve différemment. Pendant les années qui ont précédé cet accident, je me rendais bien compte qu’il y avait des choses qui ne me satisfaisaient pas. J’allais alors dans des séminaires, je faisais des formations, notamment un Master PNL (Programmation Neurolinguistiques), j’ai même été voir comment fonctionnait l’hypnose Ericksonnienne.

Je m’intéressais à énormément de sujets qui, certes, ne me servaient pas directement, mais qui ouvraient en moi des moments de conscience par intermittence. Malheureusement, cela était insuffisant. J’étais prise dans le tourbillon de la vie quotidienne. Il n’y avait donc pas de place pour une véritable ouverture. Mais, une fois que j’ai été par la force des choses arrêtée et que mon temps est devenu infini, disponible et vide, tout ce que j’avais appris auparavant m’a servi. Cela m’a aussi aidée à me calmer, à me gérer et à prendre un autre virage. 

LD : Quels sont les auteurs et les lectures qui vous ont accompagné pendant cette période de convalescence ? 

Nadalette La Fonta : Avant la lecture, j’ai suivi des programmes de méditation gratuite distribués par le « Choprah Center Meditation ». Je faisais des méditations avec Oprah Winfrey. C’était absolument génial. La seule chose qu’il me fallait c’était un téléphone et des écouteurs. Je me suis récupérée en grande partie grâce à la méditation, en écoutant ces sessions plusieurs fois par jour. Ensuite, il y a eu des livres que j’adore et qui sont des fondamentaux pour moi. Femmes qui courent avec les loups de Clarissa Pinkola Estés-Editions Grasset, La Voie du sentir : Transcription de l’enseignement oral de Luis Ansa – Editions du Relié et Les cinq blessures de l’âme – Editions E.T.C INC de Lise Bourbeau.

Des ouvrages sur le taoïsme, des livres d’Heroic Fantasy m’ont aussi accompagnés. C’est vraiment important d’élargir son imaginaire. Très important également : Dans les forêts de Sibérie -Editions Gallimard de Sylvain Tesson, un livre que je trouve admirable. Il m’a été offert par une amie. Elle me l’a tendu et m’a dit : « tu devrais lire ce livre, il est exceptionnel». Puis, elle a ajouté :  «pourquoi tu n’écrirais pas, toi aussi ? ». Qu’elle m’offre ce livre, en me disant cela, m’a certainement influencée dans la réalisation de mon rêve de devenir écrivaine. 

« Ce manifeste a été transformationnel pour les autres, mais il l’a aussi été pour moi en m’obligeant à des choix difficiles ».

LD : Le texte de votre deuxième TEDx « je sais que je vais mourir, mais je ne veux pas crever » tombe, selon vos termes, comme un couperet. Vous dites « le texte m’habite, il est le socle de ce manifeste ». Est-ce que vous pouvez m’expliquer cette phrase ?

Nadalette La Fonta : Oui tout à fait. Au moment de ce TEDx, ce texte a été difficile à concevoir et il y avait peu de temps pour l’écrire. Pourtant, c’était celui-là qu’il fallait que je donne. Il est aussi la source d’un projet commun pour lequel les Éditions Trédaniel m’ont contacté : le socle, en fait, de mon nouvel ouvrage, « Nos tempêtes sont à la hauteur de nos rêves : manifeste pour ne pas passer à côté de sa vie». Certes, ce manifeste est reconnu comme transformationnel pour beaucoup de mes nombreux lecteurs, mais il l’a aussi été pour moi en m’obligeant à faire des choix difficiles. L’avoir écrit, m’a obligé à vivre en cohérence avec moi-même. Je ne pouvais plus me permettre de faire des non-choix, des lâchetés, petites ou grandes, de vivre non alignée avec qui je suis, telle que je me déclare.

LD : Quand avez-vous commencé à observer des changements et des signes d’amélioration de votre état physique et mental ?

Nadalette La Fonta : En 2014, je suis restée bien neuf mois à l’hôpital, c’était une période apocalyptique et très difficile. Puis, en 2016, j’ai commencé à retravailler sur moi, à suivre l’enseignement du Dr Catherine Henry Plessier, à récupérer des capacités intellectuelles et mentales plus profondes. On m’a demandé de faire un rapport d’expertise pour les assurances sur ce qui s’était passé. Très vite, je suis partie sur un livre. Je l’ai achevé en janvier 2017. Puis, je l’ai envoyé à plusieurs éditeurs et les Éditions Fauves ont publié « le roseau penchant, histoire d’une merveilleuse opération ». Et voilà, la vie a repris doucement.

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« J’ai la chance d’avoir une force vitale telle, que même quand je me prends un coup sur la tête, j’arrive à me relever peu après, tellement forte est mon envie de vivre. Je m’en sors toujours vivante ».

LD : À quinze ans, vous dites vouloir devenir journaliste à votre père et il vous répond : « Si tu aimes écrire soit dactylo, la presse va disparaître. Ce n’est pas un métier ». Vous l’avez écouté à moitié puisque vous avez fait Sciences Po, non par passion mais par sécurité. Est-ce que vous regrettez aujourd’hui de ne pas avoir été au bout de votre projet ?

Nadalette La Fonta : Non. Je ne regrette absolument rien. C’est vraiment un message que je voudrais faire passer aux gens qui sont au début ou encore dans une recherche de leur chemin de vie. Il n’y a rien à regretter ! On a fait ce qu’on a pu, au moment où on l’a fait. Selon le contexte social, familial, culturel, géographique qu’on avait. On ne pouvait pas faire autrement. J’ai sûrement fait des erreurs, je l’admets. Cependant, ce que j’ai vécu, je l’ai vécu comme je pouvais le vivre.

J’ai la chance d’avoir une force vitale telle, que même quand je me prends un coup sur la tête, j’arrive à me relever peu après, tellement forte est mon envie de vivre. Je m’en sors toujours vivante. Je prends aussi le temps nécessaire à accepter qu’il faille m’effondrer et accepter mes pertes avant de pouvoir
rebondir.

LD : Qu’est-ce que vos études vous ont apporté vos études ?

Nadalette La Fonta : À l’époque, mon père ne pensait pas uniquement que je ne pouvais pas être journaliste à cause de la disparition éventuelle de ce métier. Il m’imaginait aussi incapable d’être autre chose que dactylo parce que je suis une femme. Le patriarcat était assez impressionnant.

Mes études à Sciences Po ont été une façon de ne pas m’y soumettre. La relation avec mes parents était tendue alors, je les ai payées moi-même. J’ai très vite été sensible au fait que l’argent soit le nerf guerre. Si je voulais être libre, je devais réussir socialement et financièrement. Aujourd’hui, avec du recul, je peux pondérer ces propos mais ce n’était pas le cas à l’époque.

« Il fallait adopter les comportements  et les codes masculins pour réussir. Je les ai donc disséqués et appliqués sans états d’âme. J’étais un vrai Terminator ».

LD : Vous parlez dans votre livre du syndrome de l’imposteur, de vos débuts dans le monde de l’entreprise. Vous dites clairement que de vos failles vous êtes parvenue au fil du temps à en faire une force.

Nadalette La Fonta : N’oubliez pas que lorsque j’ai démarré, l’entreprise était un monde totalement patriarcal. Il fallait adopter les comportements  et les codes masculins pour réussir. Je les ai donc disséqués et appliqués sans états d’âme. J’étais un vrai Terminator. Aujourd’hui, je n’ai plus ce costume mais je pense à la génération actuelle et à tous ceux qui sont en train de rentrer dans la vie active. Les codes sont toujours bien présents. Le patriarcat a un peu diminué mais pas tant que cela. Il suffit d’une bonne crise pour que tout revienne à l’ordre ancien. Donc, soyons vigilants et vigilantes.

La jeune génération est beaucoup plus tôt consciente, elle exprime des attentes et des exigences. Elle est beaucoup moins bonne élève et servile que je n’ai pu l’être. J’étais dans la manipulation. Je participais à ce système en faisant de l’entrisme. Je faisais ce qu’il fallait pour que le système soit content de moi. Maintenant, je pense que des gens peuvent y rentrer avec une plus grande authenticité et demander à être respecté. Pour autant, avec la crise et tout ce qu’on connaît, c’est un état d’esprit et des possibilités qui sont fragiles.

LD : Aujourd’hui, avez-vous de nouveaux projets ? 

Nadalette La Fonta : Je souhaiterais faire un TEDx en anglais, entreprendre cet exercice me plairait bien. J’ai travaillé trente ans à l’international notamment en Angleterre, j’adore cette culture. J’ai également envie que mes livres soient traduits en anglais pour toucher un public plus vaste à l’international. Aujourd’hui, j’ai trois à quatre projets de livres. J’aimerais écrire des romans qui soient aussi transformationnel et apportent un autre style d’ouverture. Enfin, j’ai un grand projet de saga familiale sur la généalogie entre Bordeaux, La Nouvelle-Orléans, Cuba qui va prendre plusieurs années.

Je commence à avoir une vie d’adolescente à 67 ans ! Je n’ai pas d’autre employeur que moi-même. Ma vie professionnelle, ce sont les obligations- écriture, articles, conférences – que j’ai sciemment choisis. Elle est ce que je souhaite. En réalité, tout cela, c’est ma vie personnelle. Les deux sont corrélés. Je suis vraiment libre de faire ce que je veux, tant que j’ai la santé, l’énergie et la capacité de d’écrire. 

« J’ai dédié un message post mortem  à mon grand-père, qui s’appelait Jacques. Il était sourd-muet de naissance et il a eu une vie difficile avec ce handicap invisible comme moi ».

LD : Votre premier TEDx a atteint une audience de deux millions trois cents mille. Est-ce que vous vous attendiez à un tel succès et comment vous l’avez accueilli ?

Nadalette La Fonta : D’abord, je ne m’attendais pas, à l’âge de 60 ans et handicapée à monter sur la scène du Théâtre du Mogador. Lorsque je suis sortie de l’opération, on m’a fait comprendre qu’il ne me restait plus qu’à devenir invisible. Quatre ans après, je me tenais devant 2 000 personnes avec les jambes qui flageolaient encore plus que d’habitude. Je me tenais à des chaises car, j’étais littéralement au bord de me casser la figure. C’était très assez angoissant et personne ne savait très bien gérer mon handicap. J’ai l’habitude dire que j’ai un handicap mais je ne suis pas mon handicap. Certes, il me gâche l’existence et des plaisirs du quotidien comme prendre mes petits-enfants dans mes bras. Mais, il m’a aussi apporté du temps et la capacité d’écrire. Grâce à lui, mes relations aux autres sont plus sincères.

LD : En 2019, vous avez eu le prix Re.Start qui récompense les personnes ayant pris l’échec comme un levier de réussite. Que signifie cette récompense apour vous ?

Nadalette La Fonta : À l’époque, cette récompense était très émouvante pour de multiples raisons. D’abord, parce que c’était la première fois que je recevais un prix de ma vie. Puis, c’était à l’Olympia, j’avoue que quelque part, au niveau de l’ego, passée sur la scène qui a vu Johnny Hallyday et les Beatles, c’était le pied absolu. Puis, c’est un lieu magnifique, chargé de plein d’émotion. Et les coulisses de l’Olympia ont été un vrai bonheur. 

J’ai dédié un message post mortem à mon grand-père, qui s’appelait Jacques. Il était sourd-muet de naissance et il a eu une vie difficile avec ce handicap invisible comme moi. On n’en a jamais parlé dans ma famille. De lui, je ne sais rien. Cela m’a semblé être un bel endroit pour lui rendre hommage et pour rétablir sa présence au monde. 

« Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix dans le passé. Ils ont été dictés par les circonstances, la famille, l’époque et la société. Ce sont ceux qu’on pouvait faire, dont nous étions simplement capables, au moment où les évènements de nos vies ont eu lieu ».

LD : Qu’est-ce que vous avez tiré de tous ces événements ?

Nadalette La Fonta : Ma relation avec les autres a évolué. Je suis beaucoup plus dans l’émotion. Je reçois des remarques et des remerciements qui viennent vraiment du fond du cœur. C’est une communication de coeur à coeur et cela me bouleverse d’être entrée sans le vouloir dans l’intimité de mes lecteurs et de la communauté qui me suit.

C’est également une responsabilité d’être devenue une femme publique qui peut s’exprimer et défendre des idées. J’ai un devoir d’exemplarité mais j’ai également un devoir de non-exemplarité en prouvant qu’on peut avoir fait un TEDx et être parfaitement imparfaite. Cela ne fait pas de moi une statuette sous cellophane.

LD : Et quel est le message que vous voudriez faire passer ?

Nadalette La Fonta : Le message que je souhaite passer est très clair : on est tous libre en soi-même, de faire des choix. Il ne faut surtout pas se flageller en se disant que ceux qu’on a fait seraient les mauvais. Il n’y a pas de bons ou de mauvais choix dans le passé. Ils ont été dictés par les circonstances, la famille, l’époque et la société. Ce sont ceux qu’on pouvait faire, dont nous étions simplement capables, au moment où les évènements de nos vies ont eu lieu. C’est stérile et improductif de penser qu’on a fait des erreurs et de vivre dans le regret ou le remords.

Il arrive un moment dans la vie où à force d’avoir franchi des étapes en prenant des portes dans la figure, l’une d’elles s’ouvre, et c’est inattendu. C’est le passage vers une nouvelle étape. L’étape d’une vie qui a du sens, qui change de niveau et qui s’inscrit dans l’espace et le temps. Cela permettra de se retourner le jour de sa mort, satisfait de ce qu’on a accompli !

Aujourd’hui, je vis à Arcachon et je me lève relativement tôt. Je prends mon temps pour écrire et faire des choses qui me plaisent. Par exemple, je m’astreins à aller faire du longe côte, deux à trois fois par semaine. En ce moment, l’eau est glacée et c’est délicieux. 

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