Oumar Wassa, quatre chemins vers l’aéro 

C'est le métier que je voulais depuis que je suis petit.

Une enfance en banlieue parisienne

Oumar Wassa grandit en banlieue parisienne dans un quartier sensible. Il est le huitième enfant d’une fratrie de 13 frères et sœurs et d’une manière générale, le sport est une tradition dans sa famille. À la maison, ça file droit. Sa mère est présente pour cadrer la fratrie et éviter les écarts de conduite. 

“J’étais assez libre avec mes frères et soeurs mais j’avais souvent la grande surveillance de ma maman.”

Les premiers pas dans l’aéronautique

“J’avais cette fièvre de l’aéro qui était toujours dans ma tête.”

À la sortie de ses études, il est déterminé à travailler au contact des avions. Il entreprend une formation d’agent de piste à l’aéroport de Roissy qui confirme qu’il est à sa place. Atout majeur de son entreprise, il obtient rapidement une promesse d’embauche. 

Une blessure à la fois physique et psychologique

“Quand j’étais là-bas, on me caressait souvent dans le sens du poil.’

À un mois de la fin de son CDD, le rêve se transforme en cauchemar. Oumar se fait une fracture de la rotule au handball, ce qui l’immobilise pendant un an et demi et l’empêche d’obtenir un CDI. Le contrat de ses rêves lui passe sous le nez. 

À la fin de sa rééducation, il retourne dans son ancienne entreprise pour espérer retrouver sa place mais on lui ferme la porte. C’est une trahison pour Oumar. Mais le jeune homme est d’un naturel positif et sait  rebondir. Il passe donc une formation de conducteur à la RATP. 

“C’est comme si je me prenais un coup de couteau dans le dos.”

Le retour aux métiers de l’aéronautique

“Je pense que ce qui m’a permis de rester à la RATP, c’est le confort.”

Mais malgré la sécurité financière que lui procure son poste à la RATP, Oumar est témoin de trop de choses: violence, incivilités et insultes le poussent à partir. Il veut retourner près des avions. Il trouve alors une formation dans l’aéronautique mais doit trouver un moyen de la financer. La solution : Transitions Pro Île-de-France. L’organisme prend en charge son salaire pendant toute la durée de sa formation. 

“Transitions Pro m’a vraiment bien orienté.”

Aujourd’hui, Oumar travaille chez Air France Industries et vit enfin son rêve d’enfant. Si vous aussi, vous avez envie de prendre un nouveau départ, rendez-vous sur la page Transitions Pro Île-de-France.

“J’ai toujours été au contact de l’aéronef et je serai toujours fan de cela.”

Par Myriam Amossé.

Les Déviations N°2

En vente

Les Déviations N°1

Toujours en vente

Laisser un commentaire

Vous inscrire à notre newsletter