Connaissez-vous bien les aides à la reconversion de l’Etat ?

N'hésitez pas à poser vos questions via la section "Commentaires" de cet article. Charlene Geffroy y répondra.

Notre collaboratrice Charlène Geffroy a animé cette semaine un live – vidéo ci-dessous- qui a eu beaucoup de succès sur nos supports digitaux. La thématique était “comment accompagner un projet en bénéficiant des aides et des dispositifs qui existent sans stresser.”


Car plusieurs aides et dispositifs sont mis à votre disposition par le gouvernement français et par les entreprises. Mais êtes-vous bien sûr de les connaître ?


Les Déviations en collaboration avec le blog de Charlène Geffroy, passent en revue les différentes possibilités à bien étudier avant de se lancer. Il serait dommage de passer à côté d’un projet alors qu’il est possible de le financer parfois en grande partie.

Les aides à la formation

Le congé de formation. Il est financé par le Fongecif – jusqu’au premier janvier 2020- puis par par les commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR), également nommées associations « Transitions Pro » .

Le CPF – compte personnel de formation-. Précieux pour financer les formations.

Les budgets formation de votre entreprise. Ils ne sont pas systématiques, mais il suffit de consulter et de faire un point avec votre Drh pour savoir si vous êtes éligible ou non.

Pôle emploi : contactez les équipes. De nombreuses possibilités existent et peuvent être déployées par ce biais. 

Pour entamer votre reconversion. Vous pouvez bénéficier :

D’un congé de création d’entreprise. Ce dispositif vous offre la possibilité de quitter votre entreprise pendant deux ans pour lancer votre projet et créer votre entreprise. En cas d’échec – qui fait partie de l’aventure- le risque est limité à ce niveau car ce congé vous permet de réintégrer votre entreprise. Il s’agit donc “d’un vrai filet de sécurité”, comme le note Charlène Geffroy. A noter qu’il peut être pris à temps partiel, ce qui permet de conserver un revenu.

Le congé sabbatique. Sa durée est de onze mois, période pendant laquelle vous ne touchez aucun revenu de votre employeur. Il permet de se lancer, là encore avec un filet de sécurité, car le salarié peut revenir à la case départ s’il ne va pas au bout de son projet de reconversion. Il permet aussi de se tester sur la thématique, et /ou sur le monde de l’entrepreneuriat.

La rupture conventionnelle : d’un commun accord avec votre société. Là vous coupez définitivement les ponts mais vous pouvez bénéficiez d’un capital de départ pour vous lancer et vous bénéficierez également des droits de Pole emploi.`

La démission-reconversion : même si vous démissionnez, vous pouvez bénéficier de vos droits au chômage. Mais attention ce dispositif demande de remplir plusieurs critères qu’il faut bien vérifier avant de donner sa démission : il faut 5 ans d’activité au minimum et être en CDI. Sachez également que votre projet ne sera pas validé les yeux fermés mais qu’il sera très sérieusement étudié, challengé et validé.

Les indemnités chômage. Tout salarié peut en bénéficier en fonction de ses droits. Vous pouvez toucher cette somme tous les mois, ou au contraire en demander la totalité du montant pour vous aider à démarrer avec le capital qui vous est nécessaire. Attention dans ce cas, vous n’aurez plus de filet de sécurité.

Si vous avez la moindre question n’hésitez pas à la poser via la rubrique commentaire sur ce site ou la page Facebook. Charlène Geffroy vous adressera une réponse appropriée.

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